En effet, on dénombre aujourd’hui à Ouagadougou de nombreuses grossesses non désirées notamment chez les jeunes femmes déscolarisées, celles-ci sont alors rejetées, bannies et condamnées par la société et leurs familles. Certaines sont recueillies et exploitées, d’autres se retrouvent dans la rue dans des conditions de précarité et de vulnérabilité extrêmes.
L’association SOS Filles Mères, créée en 2006, vient en aide à ces jeunes filles en les recueillant, leur propose un logement et les accompagne dans leur réinsertion sociale et professionnelle. Aujourd’hui, l’association a acquis un terrain dans la banlieue de Ouagadougou, mais ne dispose pas des moyens nécessaires permettant de construire un centre d’accueil ni de mettre en place des activités pédagogiques permettant aux jeunes filles de se réinsérer dans la société. A ce jour, elles sont logées dans une maison, que l’association loue, devenue trop petite quand aux besoins de SOS Filles Mères.
Au total environ 20 jeunes filles mères et leurs enfants seront accueillis et pris en charge par l’association. Ce projet permettra à l’association de pouvoir accueillir de nombreuses autres jeunes filles et de répondre un peu plus à la forte demande.