Depuis 2019, le Liban s’enfonce dans une crise politico-économique qui impacte durement la stabilité et le fonctionnement de l’hôpital. Cette crise a sévèrement affecté la production énergétique du pays et de l’hôpital en particulier. Depuis 2019, l’hôpital ne dispose plus que de 2 heures de courant électrique par 24h, l’Etat ayant réduit ses importations de carburant à destination des centrales électriques, par ailleurs vétustes. L’hôpital s’est doté de deux générateurs de capacité maximale de 200 et 320 kW pour pallier les heures creuses, Or le carburant coûte de plus en plus cher et grève le budget de l’hôpital qui ne parvient plus à investir pour conserver une qualité de soins cruciale pour la région. Afin de proposer des solutions concrètes pour améliorer l’approvisionnement énergétique de l’établissement, une étude de diagnostic et de potentialités a été conduite en 2022. A partir des conclusions et modélisations de l’étude, le projet présenté repose sur l’hypothèse réalisable de fournir à l’hôpital 60% de ses besoins en énergie par l’installation d’un système hybride d’énergies renouvelables (solaire, éolien, batteries) et ainsi réduire à 40% la part de consommation électrique via les générateurs au diesel (contre 100% actuellement)