Contribuer à la sécurité des populations de la région de Dakhlet et Nouadhibou
Région de Dakhlet et Nouadhibou, Mauritanie
La contamination du nord de la République Islamique de Mauritanie par les mines antipersonnel et les restes explosifs de guerre est due à son implication au conflit du Sahara occidental de 1976-1978, marqué par un minage chaotique et l’utilisation d’un nombre important de mines, en général sans aucun plan de pose. Quarante-six ans après la guerre, les mines continuent à tuer, constituent un frein au développement dans le nord du pays, et bloquent des activités économiques telles que : les activités agropastorales, la recherche minière, la pêche, le tourisme, le commerce. Aujourd’hui, l’intégralité des zones minées avérées (soit de long terme, soit depuis les enquêtes menées dans le cadre de la demande de prolongation) se trouvent dans les wiyalas de Dakhlet Nouadhibou, Tiris-Zemmour, et Adrar. Forte de son expérience réussie dans la mise en œuvre de projets de sensibilisation auprès des populations de la ville de Nouadhibou, ainsi que dans le déminage des champs de mines du PK24 et de Rbeit Lachar (de novembre 2022 à février 2024), HAMAP-Humanitaire demeure engagé à accompagner l’autorité nationale (PNDHD) dans son combat contre les mines.
Objectif
Renforcer les capacités d’action contre les mines du PNDHD et dépolluer les zones dangereuses identifiées
- Mise en place d‘une formation initiale et de remise à niveau du personnel de déminage
- Assurer le contrôle continu et l’encadrement du personnel EOD et technique.
- Déminage manuel des zones confirmées dangereuses selon les ordres de tâche de l’autorité nationale
- Mise en place d’un contrôle qualité interne des opérations
- Stockage et destruction des mines/restes explosifs de guerre
- 142 180 individus habitant la région de Dakhlet Nouadhibou (déminage)
- 5 mois (02/2024 - 07/2024)
- 613 516 €
Notre partenaire local
Notre partenaire financier
Contacts HAMAP-Humanitaire
Julien KEMPENEERS : julien.kempeneers@hamap.org